Surtout note cette exposition dans ton agenda, surligne la en jaune fluo, ou inclue la dans tes alertes Iphone avec une alerte bien sonore et bien tonitruante pour ne pas l'oublier !
Enfin un événement ludique durant lequel non seulement tu vas découvrir ou redécouvrir des oeuvres, mais en plus tu vas jouer au detective privé en cherchant à voir les images secondaires, mises en âbime, effets d'optique, qu'elles dissimulent.
Quand l'Art se marie aux calculs mathématiques et autres théories scientifiques, cela donne une collection de tableau, qui font davantage voyager l'imaginaire, et dont l'aspect onirique est démultiplié ...
Fascinés par les phénomènes optiques et curieux d’explorer leur médium, les artistes sont à l’origine d’une longue histoire où ils jouent aussi bien avec l’image qu’avec le spectateur.
Trouvant un support à l’imagination dans des formes naturelles ou accidentelles, ils ont fait de même avec leurs propres créations.
Ils suggèrent des aspects implicites ou cachés et multiplient les manières de voir et d’interpréter leurs œuvres.
Ils ont ainsi exploité l’ambiguïté visuelle et produit des images doubles dans un esprit ludique, pour introduire des niveaux de signification accessibles aux initiés, et pour réfléchir à la perception, la représentation et l’invention visuelles.
Tout le monde connaît Arcimboldo et ses portraits composites, dont certains sont aussi réversibles, et le maître moderne de l’image ambiguë qu’est Dalí.
Mais beaucoup d’autres images multiples ne sont connues que de peu et on s’est longtemps méfié du caractère subjectif de leur reconnaissance, préférant les attribuer au hasard.
C’est pourquoi les commissaires de l’exposition ont pris le parti de ne montrer que des œuvres qui peuvent faire l’objet d’un consensus et dans lesquelles on a de bonnes raisons de penser que l’ambiguïté a été consciemment voulue par l’artiste.
A l’issue d’une sélection rigoureuse, ils ont retenu quelques 250 objets – peintures, dessins et gravures, mais aussi sculptures et films – de provenances très diverses et qui s’éclairent les uns les autres.
Ils composent une autre histoire de l’art, de la préhistoire au temps présent, tout en mettant en évidence des thèmes et motifs récurrents comme le paysage anthropomorphe, l’analogie entre visage et torse, l’ambiguïté sexuelle, l’illusion spatiale ou encore l’interprétation de taches comme dans le test de Rorschach.
Une place particulière revient à Dalí, qui a consacré son œuvre à la création d’« images à figurations multiples » proposant des scénarii divers, aussi énigmatiques qu’imprévisibles.
C’est d’ailleurs sous le signe d’une toile fameuse de l’artiste, L’Enigme sans fin (1938), qu’une première mouture de l’exposition fut présentée en 2003 au Museum Kunst Palast de Düsseldorf.
L’exposition parisienne reprend le même concept mais en donne une version entièrement renouvelée et considérablement enrichie.
Elle réunit autour des toiles du maître catalan des œuvres provenant d’époques et de sphères culturelles diverses qui incluent tous les continents.
Leurs sujets incluent la figure humaine, illustrée par les images des Saisons d’Arcimboldo, le paysage qui va de la Renaissance à Max Ernst, ou l’architecture avec les perspectives impossibles d’Escher ; mais ils mettent aussi en cause la séparation des genres et des règnes et rapprochent ou mêlent le monde des humains, celui des objets et la nature tout entière.
Ils combinent aussi souvent l’image et le langage, conformément à la parenté entre l’image multiple et le jeu de mots.
L’art contemporain est particulièrement riche de ce point de vue et apporte des techniques et des formes nouvelles d’ambiguïté visuelle, dont les extraordinaires anamorphoses tridimensionnelles du suisse Markus Raetz.
De Michel-Ange à Raetz en passant par les miniatures persanes ou les cartes postales érotiques du tournant de 1900, l’exposition retrace le panorama riche et étrange d’une pratique aussi singulière qu’elle est répandue.
Elle porte notre attention sur la diversité des chemins empruntés par les artistes jouant avec la perception visuelle et met l’accent sur la complexité et la permanence de ce principe de création.
Les images doubles et multiples ont souvent été considérées comme douteuses ou marginales.
L’exposition montre qu’il n’en est rien et qu’en interrogeant la perception, images cachées et sens multiples peuplent les plus grandes œuvres d’art.
Elle entend promouvoir le dialogue que ces œuvres recherchent avec un spectateur actif.
Véritable événement, cette exposition est une occasion inédite de revisiter l’œuvre de nombreux artistes et d’en découvrir les dessous les plus inattendus.
« Une image peut en cacher une autre », du 8 avril au 6 juillet 2009 au Grand Palais, Métro Champs-Elysées Clémenceau. Tous les jours de 10h à 20h, sauf le mercredi jusqu’à 22h, fermé le mardi et le 1er mai 2009 - Tarifs: 11 euros / 8 euros
Enfin un événement ludique durant lequel non seulement tu vas découvrir ou redécouvrir des oeuvres, mais en plus tu vas jouer au detective privé en cherchant à voir les images secondaires, mises en âbime, effets d'optique, qu'elles dissimulent.
Quand l'Art se marie aux calculs mathématiques et autres théories scientifiques, cela donne une collection de tableau, qui font davantage voyager l'imaginaire, et dont l'aspect onirique est démultiplié ...
Fascinés par les phénomènes optiques et curieux d’explorer leur médium, les artistes sont à l’origine d’une longue histoire où ils jouent aussi bien avec l’image qu’avec le spectateur.
Trouvant un support à l’imagination dans des formes naturelles ou accidentelles, ils ont fait de même avec leurs propres créations.
Ils suggèrent des aspects implicites ou cachés et multiplient les manières de voir et d’interpréter leurs œuvres.
Ils ont ainsi exploité l’ambiguïté visuelle et produit des images doubles dans un esprit ludique, pour introduire des niveaux de signification accessibles aux initiés, et pour réfléchir à la perception, la représentation et l’invention visuelles.
Tout le monde connaît Arcimboldo et ses portraits composites, dont certains sont aussi réversibles, et le maître moderne de l’image ambiguë qu’est Dalí.
Mais beaucoup d’autres images multiples ne sont connues que de peu et on s’est longtemps méfié du caractère subjectif de leur reconnaissance, préférant les attribuer au hasard.
C’est pourquoi les commissaires de l’exposition ont pris le parti de ne montrer que des œuvres qui peuvent faire l’objet d’un consensus et dans lesquelles on a de bonnes raisons de penser que l’ambiguïté a été consciemment voulue par l’artiste.
A l’issue d’une sélection rigoureuse, ils ont retenu quelques 250 objets – peintures, dessins et gravures, mais aussi sculptures et films – de provenances très diverses et qui s’éclairent les uns les autres.
Ils composent une autre histoire de l’art, de la préhistoire au temps présent, tout en mettant en évidence des thèmes et motifs récurrents comme le paysage anthropomorphe, l’analogie entre visage et torse, l’ambiguïté sexuelle, l’illusion spatiale ou encore l’interprétation de taches comme dans le test de Rorschach.
Une place particulière revient à Dalí, qui a consacré son œuvre à la création d’« images à figurations multiples » proposant des scénarii divers, aussi énigmatiques qu’imprévisibles.
C’est d’ailleurs sous le signe d’une toile fameuse de l’artiste, L’Enigme sans fin (1938), qu’une première mouture de l’exposition fut présentée en 2003 au Museum Kunst Palast de Düsseldorf.
L’exposition parisienne reprend le même concept mais en donne une version entièrement renouvelée et considérablement enrichie.
Elle réunit autour des toiles du maître catalan des œuvres provenant d’époques et de sphères culturelles diverses qui incluent tous les continents.
Leurs sujets incluent la figure humaine, illustrée par les images des Saisons d’Arcimboldo, le paysage qui va de la Renaissance à Max Ernst, ou l’architecture avec les perspectives impossibles d’Escher ; mais ils mettent aussi en cause la séparation des genres et des règnes et rapprochent ou mêlent le monde des humains, celui des objets et la nature tout entière.
Ils combinent aussi souvent l’image et le langage, conformément à la parenté entre l’image multiple et le jeu de mots.
L’art contemporain est particulièrement riche de ce point de vue et apporte des techniques et des formes nouvelles d’ambiguïté visuelle, dont les extraordinaires anamorphoses tridimensionnelles du suisse Markus Raetz.
De Michel-Ange à Raetz en passant par les miniatures persanes ou les cartes postales érotiques du tournant de 1900, l’exposition retrace le panorama riche et étrange d’une pratique aussi singulière qu’elle est répandue.
Elle porte notre attention sur la diversité des chemins empruntés par les artistes jouant avec la perception visuelle et met l’accent sur la complexité et la permanence de ce principe de création.
Les images doubles et multiples ont souvent été considérées comme douteuses ou marginales.
L’exposition montre qu’il n’en est rien et qu’en interrogeant la perception, images cachées et sens multiples peuplent les plus grandes œuvres d’art.
Elle entend promouvoir le dialogue que ces œuvres recherchent avec un spectateur actif.
Véritable événement, cette exposition est une occasion inédite de revisiter l’œuvre de nombreux artistes et d’en découvrir les dessous les plus inattendus.
« Une image peut en cacher une autre », du 8 avril au 6 juillet 2009 au Grand Palais, Métro Champs-Elysées Clémenceau. Tous les jours de 10h à 20h, sauf le mercredi jusqu’à 22h, fermé le mardi et le 1er mai 2009 - Tarifs: 11 euros / 8 euros
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