Après que l'association HES ait rendu publiques ses inquiétudes Lundi 7 Septembre, c'est Act Up-Paris qui dans un communiqué du 8 Septembre, s'indigne de la perspective d'une possible hausse du forfait hospitalier de 25% (qui passerait de 16 à 20 euros par jour), estimant que cette mesure discriminatoire équivaudrait à "un impôt de plus sur la maladie".
Ce qui n'est pour le moment qu' "une piste de travail" suggérée par le gouvernement, est qualifiée de "piste noire" par l'association, qui comprend qu'une fois de plus, ce sont les pauvres qui vont être pénalisés, c'est-à-dire "celles et ceux qui n'ont pas droit à la CMU (exonérée du forfait hospitalier), mais ne peuvent pas pour autant accéder à une mutuelle, et les plus malades".
Act Up Paris souligne le caractère révoltant de la perspective d'une telle hausse, sachant que "seuls 17% des séropositifs ont une activité professionnelle : les autres doivent vivre avec des prestations sociales – en dessous du seuil de pauvreté, mais au-dessus du plafond CMU", et qu'une personne bénéficiant de l'Allocation Adulte Handicapé (AAH), soit 681,63 euros par mois, et qui n’a pas les moyens de cotiser à une mutuelle doit pourtant s’acquitter du forfait hospitalier.
L'association a rappelé que les patients en affection de longue durée (ALD), dont les malades du sida, ne bénéficient pas de l'exonération de ce forfait, même avec la "prise en charge à 100%".
Tirant une sonnette d'alarme, elle sinquiéte du fait qu'avec ce projet "c'est au malade de payer, et plus on est malade, plus on paye".
Pour que les soins ne deviennent pas un luxe, Act Up-Paris exige la suppression des franchises médicales.
Le site d' Act Up-Paris
Ce qui n'est pour le moment qu' "une piste de travail" suggérée par le gouvernement, est qualifiée de "piste noire" par l'association, qui comprend qu'une fois de plus, ce sont les pauvres qui vont être pénalisés, c'est-à-dire "celles et ceux qui n'ont pas droit à la CMU (exonérée du forfait hospitalier), mais ne peuvent pas pour autant accéder à une mutuelle, et les plus malades".
Act Up Paris souligne le caractère révoltant de la perspective d'une telle hausse, sachant que "seuls 17% des séropositifs ont une activité professionnelle : les autres doivent vivre avec des prestations sociales – en dessous du seuil de pauvreté, mais au-dessus du plafond CMU", et qu'une personne bénéficiant de l'Allocation Adulte Handicapé (AAH), soit 681,63 euros par mois, et qui n’a pas les moyens de cotiser à une mutuelle doit pourtant s’acquitter du forfait hospitalier.
L'association a rappelé que les patients en affection de longue durée (ALD), dont les malades du sida, ne bénéficient pas de l'exonération de ce forfait, même avec la "prise en charge à 100%".
Tirant une sonnette d'alarme, elle sinquiéte du fait qu'avec ce projet "c'est au malade de payer, et plus on est malade, plus on paye".
Pour que les soins ne deviennent pas un luxe, Act Up-Paris exige la suppression des franchises médicales.
Le site d' Act Up-Paris
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