La Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité a fini par statuer, Lundi 14 Septembre, sur l'affaire qui confronte l'association LGBT "Couleurs Gaies" à la ville de Metz, à trois jours du procès en appel de la Gay Pride de Lorraine contre la Ville de Metz.
Selon elle, cette Gay Pride a bien reçu un traitement discriminant en 2004, alors que le maire de l'époque Jean-Marie Rausch, avait interdit son passage dans la rue piétonne du centre-ville, et que dans le même temps il l'autorisait pour d'autres manifestations.
La délibération doit être transmise au Tribunal administratif deux jours avant le procès, et comme par hasard la date d’audience a été avancée de six mois.
Pour l'association "Couleurs Gaies", il s'agit d'une tactique visant à empêcher la prise en compte de l'analyse juridique de la Halde - défavorable à la ville de Metz - au sein des discussions.
Pour clore le tableau, de façon totalement inattendue, Dominique Gros, le nouveau maire socialiste de Metz, s'est approprié les arguments de l'équipe municipale de droite précédente dans ce dossier.
La Fédération LGBT qui prend fait et cause pour "Couleurs Gaies", a diffusé un communiqué dans lequel elle condamne l'avance de la date de l'audience, et "exige l'arrêt de ces manoeuvres qui n'honorent pas leurs auteurs et le report de l'audience, déjà demandé, mais refusé par le Tribunal administratif, pour que la HALDE ait le temps de produire sa délibération afin qu'elle soit versée au débat". Elle déclare aussi qu'elle "ne peut pas comprendre la schizophrénie de la majorité socialiste actuelle, qui ayant autorisé le passage de la Marche sur le plateau piétonnier en 2008, reprend aujourd'hui à son compte les arguments discriminatoires de la municipalité précédente dans une action en justice, par crainte de désavouer ses services". Pour conclure la fédération rappelle que "Metz vient de connaître pas moins de trois agressions homophobes et lesbophobes cet été et qu'il n'est pas nécessaire que la municipalité ajoute une discrimination de plus".
Selon elle, cette Gay Pride a bien reçu un traitement discriminant en 2004, alors que le maire de l'époque Jean-Marie Rausch, avait interdit son passage dans la rue piétonne du centre-ville, et que dans le même temps il l'autorisait pour d'autres manifestations.
La délibération doit être transmise au Tribunal administratif deux jours avant le procès, et comme par hasard la date d’audience a été avancée de six mois.
Pour l'association "Couleurs Gaies", il s'agit d'une tactique visant à empêcher la prise en compte de l'analyse juridique de la Halde - défavorable à la ville de Metz - au sein des discussions.
Pour clore le tableau, de façon totalement inattendue, Dominique Gros, le nouveau maire socialiste de Metz, s'est approprié les arguments de l'équipe municipale de droite précédente dans ce dossier.
La Fédération LGBT qui prend fait et cause pour "Couleurs Gaies", a diffusé un communiqué dans lequel elle condamne l'avance de la date de l'audience, et "exige l'arrêt de ces manoeuvres qui n'honorent pas leurs auteurs et le report de l'audience, déjà demandé, mais refusé par le Tribunal administratif, pour que la HALDE ait le temps de produire sa délibération afin qu'elle soit versée au débat". Elle déclare aussi qu'elle "ne peut pas comprendre la schizophrénie de la majorité socialiste actuelle, qui ayant autorisé le passage de la Marche sur le plateau piétonnier en 2008, reprend aujourd'hui à son compte les arguments discriminatoires de la municipalité précédente dans une action en justice, par crainte de désavouer ses services". Pour conclure la fédération rappelle que "Metz vient de connaître pas moins de trois agressions homophobes et lesbophobes cet été et qu'il n'est pas nécessaire que la municipalité ajoute une discrimination de plus".
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