Avec ce nouveau disque, Philippe Jaroussky fait revivre l'oeuvre d'un compositeur un peu tombé dans l'oubli, sans doute écrasé par le poids de son patronyme, Jean Chrétien Bach (1735-1782), le onzième et dernier fils de Jean-Sebastien.
"Bach n'est plus, quelle perte pour la musique !" s'exclama Mozart, témoignant alors de la renommée de Jean-Chrétien. Surnommé "le Bach de Milan", Jean-Chrétien fût le seul membre de l'illustre famille à s'immerger dans le monde de l'opéra, où il excella notamment par la grâce mélodique de ses airs et ses orchestrations raffinées ; dans sa musique, il marie à merveille la rigueur héritée de son père et le génie mélodique italien.
Philippe Jaroussky explique très bien ce choix : "Depuis déjà quelques années, après m'être beaucoup concentré sur le répertoire italien du XVIIième et du début du XVIIIème siècles, j'ai découvert peu à peu toute la richesse d'un répertoire moins connu, entre 1750 et 1780, qui marque la fin du baroque et le début de l'ère classique avec des compositeurs tels que Jommelli (dont le Demofonte a été mis l'an dernier au répertoire de l'Opéra de Paris), Paisiello (auteur d'un savoureux Barbier de Séville, quelques décennies avant Rossini), Ciamrosa et Jean-Chrétien Bach. Ce dernier a été un des compositeurs les plus importants entre Haendel et Mozart.....ses oeuvres possèdent une fraîcheur et une originalité qui sont le reflet d'une personnalité hors du commun, à la fois charmeuse, intrépide, rebelle et à l'affût des innovations de son temps".
Pour ce très beau récital, Philippe Jaroussky a choisi des arias extraites de six opéras, La Clemenza di Scipione, Artaserse, Orfeo ed Euridice, Adriano in Siria, Carattaco et Temistocle.
Le disque est déjà couronné d'un Choc de Classica, d'un Diamant d'Opéra Magazine et d'un Diapason d'or.
Ce disque est un bonheur total : le plaisir de découvrir cette musique se double de celui, toujours aussi vif, d'écouter Jaroussky, dont la technique à toute épreuve, l'extrême délicatesse apportée aux ornements, l'intonation expressive mais sans excès donnent à l'art une élégance hors pair, faite de subtilité, de délicatesse et charme nos oreilles et notre coeur comme une caresse suave et langoureuse.
EN SAVOIR PLUS : http://www.philippejaroussky.fr/
VIDEO PLUS :
JEF pour CitéGAY ( http://jefopera.blogspot.com/ )
"Bach n'est plus, quelle perte pour la musique !" s'exclama Mozart, témoignant alors de la renommée de Jean-Chrétien. Surnommé "le Bach de Milan", Jean-Chrétien fût le seul membre de l'illustre famille à s'immerger dans le monde de l'opéra, où il excella notamment par la grâce mélodique de ses airs et ses orchestrations raffinées ; dans sa musique, il marie à merveille la rigueur héritée de son père et le génie mélodique italien.
Philippe Jaroussky explique très bien ce choix : "Depuis déjà quelques années, après m'être beaucoup concentré sur le répertoire italien du XVIIième et du début du XVIIIème siècles, j'ai découvert peu à peu toute la richesse d'un répertoire moins connu, entre 1750 et 1780, qui marque la fin du baroque et le début de l'ère classique avec des compositeurs tels que Jommelli (dont le Demofonte a été mis l'an dernier au répertoire de l'Opéra de Paris), Paisiello (auteur d'un savoureux Barbier de Séville, quelques décennies avant Rossini), Ciamrosa et Jean-Chrétien Bach. Ce dernier a été un des compositeurs les plus importants entre Haendel et Mozart.....ses oeuvres possèdent une fraîcheur et une originalité qui sont le reflet d'une personnalité hors du commun, à la fois charmeuse, intrépide, rebelle et à l'affût des innovations de son temps".
Pour ce très beau récital, Philippe Jaroussky a choisi des arias extraites de six opéras, La Clemenza di Scipione, Artaserse, Orfeo ed Euridice, Adriano in Siria, Carattaco et Temistocle.
Le disque est déjà couronné d'un Choc de Classica, d'un Diamant d'Opéra Magazine et d'un Diapason d'or.
Ce disque est un bonheur total : le plaisir de découvrir cette musique se double de celui, toujours aussi vif, d'écouter Jaroussky, dont la technique à toute épreuve, l'extrême délicatesse apportée aux ornements, l'intonation expressive mais sans excès donnent à l'art une élégance hors pair, faite de subtilité, de délicatesse et charme nos oreilles et notre coeur comme une caresse suave et langoureuse.
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