La musique vocale de Bach m'ennuie profondément. Rien ne me parle moins que ces messes et passions interminables, aussi froides et austères qu'une nef de cathédrale un soir de novembre. Je l'avoue sans honte, d'autant que j'ai régulièrement tenté d'apprécier ce répertoire, mais toujours sans succès. Le récent album de Natalie Dessay m'a un peu intéressé mais je ne le réécoute jamais. C'est un signe qui ne trompe pas. Sur le chemin de la repentance, sans beaucoup d'espoir mais avec docilité, j'ai écouté hier le nouveau CD de David Daniels.
Le public français a découvert ce jeune contre ténor américain il y a deux ans, par un disque récital Haendel chez Virgin, accompagné par Roger Norrington. Plus récemment, David Daniels a enregistré un Stabat Mater de Pergolese salué par la critique, avec la soprano Dorothea Röschmann et le maestro Fabio Biondi.Titulaire de plusieurs prix prestigieux, dont le titre de « chanteur de l’année 1999 » décerné par le magazine Musical America et, en 1997, le « Richard Tucker award », David Daniels fût, en 2002, le premier contre-ténor à donner un récital solo à Carnegie Hall.
Avec Bach, David Daniels revient à son répertoire d’origine, la musique sacrée. Son album présente un choix de best of, airs célèbres extraits de la Messe en Si, des Passions selon St Jean et St Matthieu ainsi que de 3 cantates, dont la célèbre "Ich habe genug". "Ich habe genug", cela veut dire en allemand "j'en ai assez". Ce clin d'oeil malicieux allait-il se transformer en signe prémonitoire ?
Le tempo est sans doute un peu trop lent, les transpositions d'airs hasardeuses (écrit pour une voix de basse, "Ich habe genug" sonne bizarre chanté par un contre ténor....) mais le grand talent de David Daniels sauve le tout et l'album se laisse écouter sans déplaisir. Mais cela ne suffira sans doute pas à me faire aimer les passions du Cantor de Leipzig. Dans la famille Bach, donnez-moi plutôt le fils, le génial Jean-Chrétien, dont Philippe Jaroussky vient de faire revivre les douces mélodies et les envoutantes arabesques baroques.
EN SAVOIR PLUS : http://www.danielssings.com/
VIDEO PLUS :
JEF pour CitéGAY ( http://jefopera.blogspot.com/ )
Le public français a découvert ce jeune contre ténor américain il y a deux ans, par un disque récital Haendel chez Virgin, accompagné par Roger Norrington. Plus récemment, David Daniels a enregistré un Stabat Mater de Pergolese salué par la critique, avec la soprano Dorothea Röschmann et le maestro Fabio Biondi.Titulaire de plusieurs prix prestigieux, dont le titre de « chanteur de l’année 1999 » décerné par le magazine Musical America et, en 1997, le « Richard Tucker award », David Daniels fût, en 2002, le premier contre-ténor à donner un récital solo à Carnegie Hall.
Avec Bach, David Daniels revient à son répertoire d’origine, la musique sacrée. Son album présente un choix de best of, airs célèbres extraits de la Messe en Si, des Passions selon St Jean et St Matthieu ainsi que de 3 cantates, dont la célèbre "Ich habe genug". "Ich habe genug", cela veut dire en allemand "j'en ai assez". Ce clin d'oeil malicieux allait-il se transformer en signe prémonitoire ?
Le tempo est sans doute un peu trop lent, les transpositions d'airs hasardeuses (écrit pour une voix de basse, "Ich habe genug" sonne bizarre chanté par un contre ténor....) mais le grand talent de David Daniels sauve le tout et l'album se laisse écouter sans déplaisir. Mais cela ne suffira sans doute pas à me faire aimer les passions du Cantor de Leipzig. Dans la famille Bach, donnez-moi plutôt le fils, le génial Jean-Chrétien, dont Philippe Jaroussky vient de faire revivre les douces mélodies et les envoutantes arabesques baroques.
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