Des centaines de couples homosexuels, bi, lesbiens et hétérosexuels, était au rendez-vous ce Dimanche de la Saint-Valentin, place Saint-Michel à Paris, pour un "baiser public", organisé à l'intiative de groupes d'étudiants, lourd de sens puisque visant à lutter contre les préjugés, car aujourd'hui encore il n'est toujours pas facile d'embrasser son petit copain ou sa petite copine dans la rue lorsqu'il est du même sexe ...
Ce sont en fait deux Kiss-In qui se sont succédés plutôt dans la bonne humeur et sous le regard curieux des passants : Le premier, contre l'homophobie à 14h, et le second à 15h, organisé par SOS Racisme pour "dénoncer la suspiscion systématique" qui vise les ressortissants étrangers et souhaiter une "Joyeuse Saint-Valentin à Eric Besson" . Le principe était simple : Un coup de sifflet marquait le début du baiser et un autre (pas toujours respecté, ce qui était plutôt drôle) en marquait la fin, suivi d'un traditionnel tonnerre d'applaudissements ...
Mais pendant ce temps, quelques gays qui n'avaient pas digéré le fait que ce happening pacifiste et joyeux ait dû être déplacé du parvis de Notre-Dame à la place Saint Michel, se sont tout de même rendus sur le lieu de rendez-vous initial où des groupes catholiques, comme les Intransigeants, les attendaient, après avoir appelé à lutter contre «les provocations haineuses des homosexuels intolérants et particulièrement christophobes».
Tentant de s'y embrasser coûte que coûte, les quelques participants se sont retrouvés littéralement assaillis par les catholiques intégristes, aux cris de "Habemus papam".
La confrontation a heureusement tourné court grâce à l'intervention des policiers.
Quelques jours avant l'événement, l'Inter-LGBT et le Centre LGBT avaient publiquement regretté que les organisateurs aient été forcés de déménager, sur les conseils de la préfecture de police qui craignait des actes de «violence grave» et ne garantissait pas la sécurité des participants.
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Ce sont en fait deux Kiss-In qui se sont succédés plutôt dans la bonne humeur et sous le regard curieux des passants : Le premier, contre l'homophobie à 14h, et le second à 15h, organisé par SOS Racisme pour "dénoncer la suspiscion systématique" qui vise les ressortissants étrangers et souhaiter une "Joyeuse Saint-Valentin à Eric Besson" . Le principe était simple : Un coup de sifflet marquait le début du baiser et un autre (pas toujours respecté, ce qui était plutôt drôle) en marquait la fin, suivi d'un traditionnel tonnerre d'applaudissements ...
Mais pendant ce temps, quelques gays qui n'avaient pas digéré le fait que ce happening pacifiste et joyeux ait dû être déplacé du parvis de Notre-Dame à la place Saint Michel, se sont tout de même rendus sur le lieu de rendez-vous initial où des groupes catholiques, comme les Intransigeants, les attendaient, après avoir appelé à lutter contre «les provocations haineuses des homosexuels intolérants et particulièrement christophobes».
Tentant de s'y embrasser coûte que coûte, les quelques participants se sont retrouvés littéralement assaillis par les catholiques intégristes, aux cris de "Habemus papam".
La confrontation a heureusement tourné court grâce à l'intervention des policiers.
Quelques jours avant l'événement, l'Inter-LGBT et le Centre LGBT avaient publiquement regretté que les organisateurs aient été forcés de déménager, sur les conseils de la préfecture de police qui craignait des actes de «violence grave» et ne garantissait pas la sécurité des participants.
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