Le super producteur et dj Mark Ronson signe "Record Collection", un 3ème album ovniesque, qui réussit la prouesse de mélanger des sonorités aux accointances a priori bien éloignées (eighties, hip-hop, rock, pop, sons de jeux vidéos, et même une chorale masculine) pour créer une mixture unique en son genre qui semble faire le trait d'union entre plusieurs générations.
Pour bien comprendre la génèse de ce nouvel opus, il faut savoir que Ronson vient de réaliser son rêve le plus cher en produisant le 13ème album de Duran Duran (à paraître début 2011), le groupe qu'il idolâtre depuis son adolescence, et que son travail sur son propre album en a explicitement été influencé, surtout au niveau des synthés, dont Nick Rhodes, clavier du groupe, maîtrise parfaitement les rouages.
C'est essentiel mais bon nombre de médias, français en particulier, ont déjà commencé à malicieusement faire l'impasse sur ce détail qui s'avère fondateur ...
L'hommage est présent dès le visuel du CD, puisqu'il évoque en partie le graphisme très caractéristique de Rio, 2ème album mythique des britanniques de Birmingham, véritable emblème de la pop des années 80.
Les autres collaborations, célèbres et moins célèbres, présentes sur "Record Collection" sont tellement nombreuses que le producteur a jugé normal de les inclure sous la dénomination d'un nom de groupe, à savoir The Business Intl ...
Au programme on découvre un formidable patchwork d'univers et d'influences différentes, pour un son à cheval entre vintage et moderne.
Outre le premier single jouissif "Bang Bang Bang", ritournelle qui reprenait la comptine française "Alouette je te plumerai" et auquel participaient Q Tip et MNDR (aka Amanda Warner), on retrouve sur les autres titres des immenses pointures telles Boy George, Nick Hodgson (Kaiser Chiefs), évidemment Simon Lebon et Nick Rhodes (Duran Duran), Kyle Falconer, Spank Rock, Theophilus London , D'Angelo et des artistes moins connus tels Wiley, Alex Greenwald (chanteur du groupe Phantom Planet), Gerina Di Marco, Andrew Wyatt, Rose Elinor Dougall, Ghostface Killah ...
Mark Ronson semble se ficher de ce qui est à la mode et offre un son unique qui du coup crée la hype !
Le deuxième single "The Bike Song" (feat Kyle Falconer & Spank Rock) est quant à lui une véritable ode au vélo, choisi d'emblée par le Royaume Uni pour promouvoir les transports en communs dans un spot de pub ... La chanson est simple, entêtante, et c'est un mélange savant de hip-hop non agressif et de pop mâtinée de soul avec un groove résolument vintage sixties ...
Sur les conseils de Lady Gaga, le producteur d'Amy Winehouse et Lily Allen a décidé de chanter lui-même sur certains titres de son album.
C'est le cas sur la chanson Lose It (In The End) (Feat Ghostface Killah) qui lorgne carrément du côté des Beatles, et la chanson phare "Record Collection" , sur laquelle on entend aussi les synthés de Nick Rhodes (Duran Duran) et la voix de Simon Lebon (Duran Duran), qui entone de manière ironique le refrain "I Only want to be in your record collection".
Deux tubes en puissance très catchies, qui pourraient faire office de High Lights, jusqu'à la découverte de LA véritable bombe de l'album, à savoir "Somebody To Love Me", sorte de ballade en reggae accelléré, mâtinée de steel drums à la Bob Sinclar, et sur laquelle on aurait presque du mal à reconnaître la voix de Boy George, qui a pris un peu d'âge.
Cerise sur le gâteau, Mark Ronson signe aussi "Introducing The Business" un morceau hip-hop auquel le London Gay Men's Choir (Pill) participe !
"Record Collection" est ainsi un disque qui peut interloquer, surtout au moment de l'instrumental "Circuit Breaker", aux sons directement inspirés du jeu électronique des années 80 Zelda, et pour lequel je me demande encore si ce n'est pas une grosse blague de mauvais goût, mais finalement une galette assez variée qui ne laisse pas de place à l'ennui ...
Gageons qu'il prendra la même direction que son prédécesseur "Version", album de covers sortie en 2007, triple platine, qui lui avait valu le Brit Awards du meilleur artiste masculin.
MARK RONSON SERA PROCHAINEMENT EN INTERVIEW SUR CITEGAY
Track Listing
1. ‘Bang Bang Bang’ - Featuring Q-Tip, MNDR
2. ‘Lose It (In The End)’ - Featuring Mark Ronson, Ghostface Killah, Alex Greenwald
3. ‘The Bike Song’ - Featuring Kyle Falconer, Spank Rock
4. ‘Somebody To Love Me’ - Featuring Boy George, Andrew Wyatt
5. ‘You Gave Me Nothing’ - Featuring Rose Elinor Dougall, Andrew Wyatt
6. ‘The Colour Of Crumar’
7. ‘Glass Mountain Trust’- Featuring D'Angelo
8. ‘Circuit Breaker’
9. ‘Introducing The Business’ - Featuring Pill, London Gay Men's Choir
10. ‘Record Collection’ - Featuring Simon Le Bon, Mark Ronson
11. ‘Selector’
12. ‘Hey Boy’ - Featuring Rose Elinor Dougall, Theophilus London
13. ‘Missing Words’
14. ‘The Night Last Night’ - Featuring Rose Elinor Dougall, Alex Greenwald
EN SAVOIR PLUS : http://www.markronson.co.uk/
VIDEO PLUS : "The Bike Song"
"Bang Bang Bang"
Pour bien comprendre la génèse de ce nouvel opus, il faut savoir que Ronson vient de réaliser son rêve le plus cher en produisant le 13ème album de Duran Duran (à paraître début 2011), le groupe qu'il idolâtre depuis son adolescence, et que son travail sur son propre album en a explicitement été influencé, surtout au niveau des synthés, dont Nick Rhodes, clavier du groupe, maîtrise parfaitement les rouages.
C'est essentiel mais bon nombre de médias, français en particulier, ont déjà commencé à malicieusement faire l'impasse sur ce détail qui s'avère fondateur ...
L'hommage est présent dès le visuel du CD, puisqu'il évoque en partie le graphisme très caractéristique de Rio, 2ème album mythique des britanniques de Birmingham, véritable emblème de la pop des années 80.
Les autres collaborations, célèbres et moins célèbres, présentes sur "Record Collection" sont tellement nombreuses que le producteur a jugé normal de les inclure sous la dénomination d'un nom de groupe, à savoir The Business Intl ...
Au programme on découvre un formidable patchwork d'univers et d'influences différentes, pour un son à cheval entre vintage et moderne.
Outre le premier single jouissif "Bang Bang Bang", ritournelle qui reprenait la comptine française "Alouette je te plumerai" et auquel participaient Q Tip et MNDR (aka Amanda Warner), on retrouve sur les autres titres des immenses pointures telles Boy George, Nick Hodgson (Kaiser Chiefs), évidemment Simon Lebon et Nick Rhodes (Duran Duran), Kyle Falconer, Spank Rock, Theophilus London , D'Angelo et des artistes moins connus tels Wiley, Alex Greenwald (chanteur du groupe Phantom Planet), Gerina Di Marco, Andrew Wyatt, Rose Elinor Dougall, Ghostface Killah ...
Mark Ronson semble se ficher de ce qui est à la mode et offre un son unique qui du coup crée la hype !
Le deuxième single "The Bike Song" (feat Kyle Falconer & Spank Rock) est quant à lui une véritable ode au vélo, choisi d'emblée par le Royaume Uni pour promouvoir les transports en communs dans un spot de pub ... La chanson est simple, entêtante, et c'est un mélange savant de hip-hop non agressif et de pop mâtinée de soul avec un groove résolument vintage sixties ...
Sur les conseils de Lady Gaga, le producteur d'Amy Winehouse et Lily Allen a décidé de chanter lui-même sur certains titres de son album.
C'est le cas sur la chanson Lose It (In The End) (Feat Ghostface Killah) qui lorgne carrément du côté des Beatles, et la chanson phare "Record Collection" , sur laquelle on entend aussi les synthés de Nick Rhodes (Duran Duran) et la voix de Simon Lebon (Duran Duran), qui entone de manière ironique le refrain "I Only want to be in your record collection".
Deux tubes en puissance très catchies, qui pourraient faire office de High Lights, jusqu'à la découverte de LA véritable bombe de l'album, à savoir "Somebody To Love Me", sorte de ballade en reggae accelléré, mâtinée de steel drums à la Bob Sinclar, et sur laquelle on aurait presque du mal à reconnaître la voix de Boy George, qui a pris un peu d'âge.
Cerise sur le gâteau, Mark Ronson signe aussi "Introducing The Business" un morceau hip-hop auquel le London Gay Men's Choir (Pill) participe !
"Record Collection" est ainsi un disque qui peut interloquer, surtout au moment de l'instrumental "Circuit Breaker", aux sons directement inspirés du jeu électronique des années 80 Zelda, et pour lequel je me demande encore si ce n'est pas une grosse blague de mauvais goût, mais finalement une galette assez variée qui ne laisse pas de place à l'ennui ...
Gageons qu'il prendra la même direction que son prédécesseur "Version", album de covers sortie en 2007, triple platine, qui lui avait valu le Brit Awards du meilleur artiste masculin.
MARK RONSON SERA PROCHAINEMENT EN INTERVIEW SUR CITEGAY
Track Listing
1. ‘Bang Bang Bang’ - Featuring Q-Tip, MNDR
2. ‘Lose It (In The End)’ - Featuring Mark Ronson, Ghostface Killah, Alex Greenwald
3. ‘The Bike Song’ - Featuring Kyle Falconer, Spank Rock
4. ‘Somebody To Love Me’ - Featuring Boy George, Andrew Wyatt
5. ‘You Gave Me Nothing’ - Featuring Rose Elinor Dougall, Andrew Wyatt
6. ‘The Colour Of Crumar’
7. ‘Glass Mountain Trust’- Featuring D'Angelo
8. ‘Circuit Breaker’
9. ‘Introducing The Business’ - Featuring Pill, London Gay Men's Choir
10. ‘Record Collection’ - Featuring Simon Le Bon, Mark Ronson
11. ‘Selector’
12. ‘Hey Boy’ - Featuring Rose Elinor Dougall, Theophilus London
13. ‘Missing Words’
14. ‘The Night Last Night’ - Featuring Rose Elinor Dougall, Alex Greenwald
EN SAVOIR PLUS : http://www.markronson.co.uk/
VIDEO PLUS : "The Bike Song"
"Bang Bang Bang"
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