Finalement ça n'a pas traîné : Le décret d'interdiction totale de la commercialisation des poppers est paru au Journal Officiel du Jeudi 7 Juillet, assimilant cette fois le liquide à un produit stupéfiant.
Seulement Huit jours avant cette date, Etienne Apaire, président de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et toxicomanies (Mildt), annonçait qu'il ne serait plus possible de se procurer les "arômes" autrement que sur ordonnance, et expliquait que cette décision intervenait suite à la consultation des résultats jugés inquiétants du baromètre santé 2010, qui montraient que la consommation des substances à sniffer a grimpé de 1,4% auprès des 18-64 ans au cours des 5 dernières années.
Le SNEG (Syndicat National des Entreprises Gaies), qui en Mai 2009 avait pu par un décret faire annuler une première tentative d'interdiction du fait que le produit n'était pas considéré comme un stupéfiant, est cette fois pris de court, et imagine mal comment obtenir à nouveau un retournement de situation.
En attendant il est à parier que les usagers vont se précipiter vers leur sex-shop ou cruising-bar habituel pour se procurer les derniers flacons en stocks, ou se diriger vers les sites internet de vente à l'étranger, fournisseurs de produits souvent plus forts et plus nocifs pour la santé ...
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