Lancé au début du mois d'Août 2011 par Carlos Apolinário, conseiller municipal chrétien évangélique de Sao Paulo (Brésil), le projet d'une journée de la fierté hétérosexuelle, à célébrer chaque troisième dimanche de chaque mois de Décembre, a eu le temps de faire couler beaucoup d'encre et de provoquer colère et indignation, aussi bien du côté hétérosexuel que du côté homosexuel.
Non Carlos Apolinário n'est pas homophobe ! La preuve ? "son maquilleur et son coiffeur sont gay" (...sic !). Ce cher monsieur souhaite tout simplement lutter contre des privilèges demandés par les homosexuels et auxquels selon lui même les hétéros n'ont pas droit (on sent beaucoup de frustration derrière tout ça).
Bien évidemment beaucoup se sont inquiétés du lancement éventuel d'une Straight Pride, un projet qui provoquerait à coup sûr une exacerbation de l'homophobie, irrespectueux et abbérant compte tenu du fait que, jusqu'à preuve du contraire un hétéro n'a pas à lutter au quotidien pour être accepté en tant que tel.
Gilberto Kassab, le maire de Sao Paulo, a lui aussi senti le danger potentiel d'une telle journée, et a catégoriquement mis son veto au projet : "La grande majorité de la population est hétérosexuelle", a-t-il fait remarquer, ajoutant qu'"Il n'y a pas de victime de violences hétérophobes".
Tous les deux jours en effet, trois homosexuels sont tués au Brésil uniquement à cause de leur orientation sexuelle. Inutile de préciser qu'aucun hétéro n'est tué ou agressé à cause de son hétérosexualité ...
Il y a plusieurs semaines, The Irrepressibles donnaient un spectacle-événement à Paris pour présenter ''Nude'', leur nouvel album toujours à paraître ... Jamie McDermott , mystérieux créateur du projet, a reçu CitéGAY la veille du concert, et en a profité pour poser pour le photographe Franck Glénisson à l'occasion d'un portrait exclusif pour CiteGAY ... Tombé sous le charme de ''The Irrepressibles'' depuis qu'ils me sont apparus comme dans un mirage en Novembre 2009 au Festival des Inrocks, je n'ai eu de cesse d'écouter leur album ''Mirror Mirror'', mélange inédit de classique baroque et de musique pop. Surpris par les costumes, le maquillage, la conception des spectacles, la sensibilité à fleur de peau, le côté ambigü et androgyne, l'expressivité, je m'étais vite senti face à des dignes héritiers de Kate Bush ou David Bowie (le clip de "Ashes to Ashes" en particulier) avec un je-ne-sais-quoi d...
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