Nombreux sont les auteurs de standards de jazz qui étaient homosexuels, et dont certaines des œuvres étaient écrites pour leurs amants. C’est le cas notamment de Noël Coward qui a écrit "Mad about the Boy" pour Graham Payn – un acteur sud africain né britannique.
Bien que ces chansons étaient écrites pour des hommes, elles ont été rarement interprétées par des hommes.
A l'heure où les petits et grands labels de jazz semblent encore avoir quelques difficultés avec l’homosexualité dans le jazz, Steven Gallavin, 35 ans, de nationalité suisse et britannique, a souhaité rétablir certains des plus beaux et grands standards de jazz dans leur essence originelle.
Comment ne pas tomber sous le charme de ce projet fort sympathique et qui de plus bénéficie d'une très belle production ... ?
Un an après la sortie de son album, l'artiste autodidacte, par ailleurs militant LGBT actif, notamment en tant que président de l'association vaudoise VoGay, sort son tout premier single et clip vidéo : "Mad about the Boy" avec la participation de l’équipe de "Chez Maman", célèbre bar transformiste de Bruxelles.
Le chanteur fait la part belle aux artistes de l'établissement belge où il leur offre d'exécuter un lip-dub très glamour de sa chanson, où lui-même n'apparaît qu'en filligrane ...
Gallavin est un projet indépendant, qu'il faut donc soutenir et faire connaître au maximum ! (à télécharger sur Itunes et amazon.com)
EN SAVOIR PLUS : http://www.gallavin.com
http://www.chezmaman.be
Album en écoute sur deezer : http://www.deezer.com/fr/#music/gallavin
VIDEO PLUS : Mad about the boy
Interview de Gallavin
Il y a plusieurs semaines, The Irrepressibles donnaient un spectacle-événement à Paris pour présenter ''Nude'', leur nouvel album toujours à paraître ... Jamie McDermott , mystérieux créateur du projet, a reçu CitéGAY la veille du concert, et en a profité pour poser pour le photographe Franck Glénisson à l'occasion d'un portrait exclusif pour CiteGAY ... Tombé sous le charme de ''The Irrepressibles'' depuis qu'ils me sont apparus comme dans un mirage en Novembre 2009 au Festival des Inrocks, je n'ai eu de cesse d'écouter leur album ''Mirror Mirror'', mélange inédit de classique baroque et de musique pop. Surpris par les costumes, le maquillage, la conception des spectacles, la sensibilité à fleur de peau, le côté ambigü et androgyne, l'expressivité, je m'étais vite senti face à des dignes héritiers de Kate Bush ou David Bowie (le clip de "Ashes to Ashes" en particulier) avec un je-ne-sais-quoi d...
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