La musique vocale de Bach m'ennuie profondément. Rien ne me parle moins que ces messes et passions interminables, aussi froides et austères qu'une nef de cathédrale un soir de novembre. Je l'avoue sans honte, d'autant que j'ai régulièrement tenté d'apprécier ce répertoire, mais toujours sans succès. Le récent album de Natalie Dessay m'a un peu intéressé mais je ne le réécoute jamais. C'est un signe qui ne trompe pas. Sur le chemin de la repentance, sans beaucoup d'espoir mais avec docilité, j'ai écouté hier le nouveau CD de David Daniels . Le public français a découvert ce jeune contre ténor américain il y a deux ans, par un disque récital Haendel chez Virgin, accompagné par Roger Norrington. Plus récemment, David Daniels a enregistré un Stabat Mater de Pergolese salué par la critique, avec la soprano Dorothea Röschmann et le maestro Fabio Biondi.Titulaire de plusieurs prix prestigieux, dont le titre de « chanteur de l’année 1999 » décerné par ...
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